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10 anecdotes : Piatti parle de sa relation avec son grand-père

Piatti Maillot

MONTRÉAL – Vous souvenez-vous du premier but de Nacho Piatti en MLS?


Ce que les partisans de l’Impact peuvent être chanceux; ce n’était que le début.


Depuis, Piatti nous a gâtés de nombreux faits saillants – comme l’an dernier, lorsque l’ahurissant but qui a qualifié l’Impact pour la phase finale lui a mérité le titre du But de la semaine AT&T. Cette année, Piatti devrait retrouver la position qu’il a redécouverte à la fin de la saison dernière, sur le flanc gauche, d’où il est encore plus susceptible de faire basculer un match.


Voici 10 anecdotes pour vous faire apprécier encore davantage ses irrésistibles chevauchées.


L’influence de grand-papa

Né le 4 février 1985 en Argentine, Piatti a joué au soccer avec les jeunes de son âge dès qu’il l’a pu. Son premier club était celui de sa ville natale – Mitre de General Baldissera –, mais son premier entraîneur n’était pas tout à fait celui de Mitre. C’était plutôt son grand-père Pedro, ancien joueur professionnel.


Hélas, Pedro est décédé en mars 2015. Piatti lui a rendu hommage en révélant le message ‘Abuelo te amo’ sous son maillot à quelques reprises, notamment à l’Estadio Azteca après avoir marqué le premier but du match aller de la finale de la Ligue des champions de la CONCACAF.


« Il est toujours avec moi sur le terrain, avait alors souligné Piatti. Il m’a appris tant de choses. »


L’influence de Batigol

Piatti jouait toujours en attaque dans la rue avec ses amis. À l’époque, un jeune attaquant du nom de Gabriel Batistuta faisait la pluie et le beau temps en première division argentine, ce qui allait lui valoir un transfert à Florence. Piatti imitait son idole, qui allait répondre à toutes ses attentes – et même plus : Batigol aidera même Piatti à obtenir un essai à la Roma en 2002. S’il est vrai que l’essai n’a pas été fructueux, Piatti finirait quand même par jouer en Italie comme Batistuta, mais à Lecce.


Soit dit en passant, Piatti a un fils. Il s’appelle Gabriel. Pure coïncidence…


Faire plaisir au pape

En théorie, un joueur de soccer devrait être en admiration devant le pape et non l’inverse – sauf si le joueur est membre de l’équipe du pape. En août 2012, Piatti s’est joint au Club Atlético San Lorenzo de Almagro, dont le pape François est un partisan – carte de membre en règle et tout. Avec Piatti, la première équipe a remporté le Torneo Inicial 2013. Après avoir soulevé le trophée, l’équipe a choisi de s’en départir. C’est qu’une délégation de joueurs et de membres du personnel de San Lorenzo – sans Piatti – s’est rendue au Vatican pour offrir le trophée et un maillot dédicacé à un pape tout à fait enchanté.


Courtisé pendant deux ans

L’acquisition de Piatti a été une longue aventure pour la direction montréalaise. Il a fallu presque deux ans à l’Impact pour convaincre Piatti de s’y joindre. Le joueur a d’ailleurs refusé une première approche : il s’apprêtait à jouer la Copa Libertadores.


« L’année suivante, alors que je jouais la Libertadores, ils sont revenus, a indiqué Piatti en entrevue au début de 2015. Le président [Joey Saputo] m’a dit que je pouvais terminer le tournoi jusqu’à la finale. Ça m’a beaucoup plu. »


Rater la Coupe du monde des clubs

San Lorenzo a gagné cette édition de la Libertadores mais dû jouer le match retour de la finale sans Piatti puisque la période des transferts était terminée. La Coupe du monde des clubs? Piatti l’a ratée aussi. L’Impact et San Lorenzo étaient pourtant tous deux prêts à conclure un accord inusité qui aurait permis à Piatti de jouer la Coupe du monde des clubs avant de revenir à Montréal en janvier. Les règles de la FIFA les en ont toutefois empêché. Un joueur actuel de MLS à la Coupe du monde des clubs; c’aurait été pas mal, non?


La langue de chez nous

Lorsque Piatti s’est engagé à l’Impact, les partisans ont vite remarqué qu’il avait été de passage à Saint-Étienne, en France, en 2006. Allait-il donc parler français? La réponse a pris du temps à venir, mais le 24 juin 2015, Piatti a souhaité bonne fête aux Québécois en ouverture de sa première entrevue en français à Montréal. Et il parle français aux médias depuis.


Un intérêt constant

Piatti attire les rumeurs de transfert. C’est un simple fait. La plus récente, rapportée par Goal.com, avançait que l’Impact avait refusé une offre de cinq millions de dollars d’un « club d’Amérique latine ». Des clubs de Malaisie et du Mexique l’ont aussi approché il y a peu. Dans les jours qui ont précédé la finale de Ligue des champions, l’an dernier, Piatti a révélé que Club América lui avait déjà signifié son intérêt. Lorsque Piatti était jeune, les géants argentins de River Plate, ainsi que des clubs italiens et portugais, lui ont fait la cour. Ce n’est là que ce qui est de notoriété publique. Et ce n’est probablement pas fini.


#JournéeNationaleDuNacho(Piatti)

La plupart (sinon la totalité) des Ignacio se font appeler Nacho au cours de leur vie. À la Journée nationale des nachos, MLSsoccer.com y a vu une source d’inspiration. L’exquise recette comprend plusieurs références à l’Argentine natale de Piatti, comme le steak et la sauce chimichurri. On ne sait toutefois pas si Piatti a goûté à ses nachos. On travaille là-dessus.


Entre Argentins

Les gens qui s’éloignent de leur pays d’origine tentent quand même de trouver un petit goût de chez eux – ou à tout le moins d’entrer en communication avec d’autres émigrés. À son arrivée en Amérique du Nord, Piatti a pu discuter avec les Argentins répartis dans toute la ligue, mais son contact le plus régulier est Federico Higuaín, du Columbus Crew SC. C’est du moins ce qu’il disait avant que le Crew n’élimine l’Impact de la Phase finale de la Coupe MLS 2015. La dynamique a peut-être changé.


Meilleurs copains

À Montréal, cependant, Piatti s’est vite lié d’amitié avec un autre Argentin : Andres Romero. Qu’ils passent du temps ensemble en-dehors du terrain ou fassent le trajet vers l’entraînement en duo, cette entente s’est reflétée sur le terrain, où les deux joueurs semblent se trouver d’instinct.


« Une belle chimie s’est installée, a convenu Romero en entrevue l’été dernier. J’espère que ce sera le cas toute l’année. Nous connaissons les mouvements de l’autre. Nacho est un grand joueur. C’est facile de jouer avec lui. »


Malheureusement, Romero s’est déchiré un ligament croisé antérieur en octobre dernier. Ce n’est probablement que tard cet été qu’il pourra rejouer. Mais parions que Piatti a été à son chevet.