Oui, Nick me fait confiance et il sait ce que je peux apporter à l’équipe. J’ai gagné beaucoup d’expérience et de la maturité lors de mes trois saisons avec les Lynx de Toronto. Gabriel m’a aussi beaucoup aidé. J’ai joué les premiers matchs à ses côtés et il me soutient constamment sur le terrain. Son sens de la communication, son expérience et son calme m’aident à savoir quoi faire et ne pas faire. À Toronto, j’ai aussi appris beaucoup du défenseur Rick Titus.
Y-a-t-il une différence entre l’Impact en 2003, avec qui tu avais évolué, et le club cette saison?
Oui, il y a une grosse différence. Je pense que tout le monde contribue au succès de l’équipe. Il y a plusieurs nouveaux joueurs, mais on sent que tout le monde peut jouer. Il y a une saine compétition pour être sur l’alignement. L’entraîneur De Santis est très exigeant et il veut le meilleur de chaque joueur. Tout le monde sait ce qu’il a à faire. Du côté de l’organisation, je pense que l’Impact a fait de très belles choses dans le passé et le club a gagné en notoriété. Maintenant tout le monde sait qui est l’Impact.
J’ai gagné beaucoup d’expérience et de la maturité lors de mes trois saisons avec les Lynx de Toronto.
Cela doit être motivant de quitter une équipe qui en arrache (Toronto) pour joindre une des meilleures équipes de la Première division de la USL?
Oui, c’est très motivant. Les choses sont 100 fois mieux ici : les entraînements, la préparation d’équipe, l’organisation, les partisans. Tout est bien ici. Quand tu te bats pour une position, tu ne te demandes pas pourquoi tu le fais et pourquoi tu t’entraînes à fond tous les jours. Et lorsque tu joues devant 12 000 spectateurs, cela apporte quelque chose de plus que tu ne peux pas retrouver autrement.
Tu a pris part à la Coupe du monde des moins de 20 ans de la FIFA avec l’équipe nationale canadienne, en compagnie de ton coéquipier Jason DiTullio. Comment as-tu apprécié l’expérience?
J’ai vécu des moments incroyables lors de ce tournoi. Je pense que la Coupe du monde U20 est le plus gros événement de soccer après la Coupe du monde, alors j’étais très content de pouvoir y prendre part. J’ai eu la chance de jouer pour mon pays et d’affronter de très bonnes équipes comme celle de l’Espagne et des joueurs de très bon calibre. C’est bien que le Canada soit le pays hôte de ce tournoi cette année et les gens devraient assister aux matchs au Stade olympique. C’est certain que ça vaut le déplacement.
Tu es Canadien, mais tu es né en Colombie. As-tu eu la chance de goûter au soccer sudaméricain?
Oui, en 2004, après ma première saison à Montréal, j’ai joué pour le Atletico Nacional. J’ai joué sept matchs avec l’équipe réserve. Mon plus beau moment a été en décembre 2004 lorsque j’ai pris part au match classique contre l’autre équipe de la ville, le club Independiente Medellin. Il y avait 40 000 personnes dans les estrades de notre stade. L’atmosphère était survoltée. J’ai joué les 90 minutes du match et nous avons gagné 1-0.
Tu aimes toujours retourner en Colombie pendant la saison morte?
Oui, j’adore la Colombie. Chaque hiver je retourne là-bas. Mon frère et moi, nous nous occupons de la ferme qui appartenait à mes parents. Nous avons des poules, des vaches et des chevaux qui nous permettent de vendre poulet, lait et fromage. J’aime beaucoup passer du temps là-bas et en nature, beaucoup plus qu’en ville. Mais Montréal est une ville très bien pour son caractère européen, parce que les gens sont très amicaux et c’est bien d’y passer l’été. Toronto, par exemple, est une ville trop urbaine pour moi.
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