Plus tôt cette saison, Salles avait donné deux victoires de 1-0 à lImpact en marquant dans les deux affrontements contre les Islanders de Porto Rico. Antoniuk aimerait bien faire de même à son tour contre les Timbers.
«Je ne peux pas dire que ce ne sera pas un match spécial, parce que ce sera le cas, affirme lattaquant de 25 ans en parlant du match de dimanche. Jai encore beaucoup damis dans cette équipe. Cest toujours particulièrement plaisant de battre des amis. Je vais faire de mon mieux pour aider léquipe à gagner.»
Après avoir totalisé quatre buts et cinq aides à ses deux premières campagnes dans la USL avec les Timbers, Antoniuk a débloqué lan dernier avec une production de 13 buts, deux passes et 28 points, bon pour le quatrième rang dans la ligue aux chapitres des filets et des points.
«Ma troisième saison a été un point tournant parce que je me suis retrouvé plus souvent au sein du onze partant, dit-il. Cest difficile de marquer quand tu ne commences pas les matchs. Cest dur darriver du banc et de performer à chaque rencontre. Cest une mentalité différente. Cest plus dur dentrer dans le match.»
Antoniuk semble garder le même rythme jusquici cette année avec lImpact. Il compte déjà trois filets à son actif, ce qui fait de lui le meilleur buteur de léquipe, à égalité avec Salles. Et ce, même sil na disputé que 219 minutes de jeu en huit sorties jusquici. Mais cela pourrait bientôt changer. Il a dailleurs amorcé le match de mercredi contre les Silverbacks dAtlanta, marquant le but gagnant des siens dans ce gain de 4-1.
«Même sil na pas commencé beaucoup de matchs, il mérite de jouer parce que chaque fois quil est sur le terrain, il donne des maux de tête à ladversaire, affirme lentraîneur-chef Nick De Santis. Il a une excellente attitude. Avant, il jouait souvent et maintenant un peu moins, mais il travaille fort et il sait ce quil doit faire pour saméliorer. Pour un entraîneur, cest très satisfaisant davoir ce genre de joueur dans son équipe.»
Antoniuk nest pas nécessairement le joueur le plus spectaculaire de léquipe sur le terrain, mais il sait certes se servir de son physique de six pieds trois pouces et 195 livres pour être efficace.
«Il est un joueur de surface de réparation, souligne De Santis. Il nous a montré quil est dangeureux dans les 18 mètres.»
«Cest un grand attaquant, qui bouscule ladversaire, affirme le capitaine Mauro Biello. Il est difficile à marquer, surtout sur les ballons aériens. Cest un gars qui peut aider léquipe avec sa force à lattaque.»
«Mon style, cest de travailler fort autour du filet, déclare Antoniuk. Jessaie dêtre le plus dangereux possible. Je suis un batailleur! Je sais quil ny en aura pas de facile. Jai grandi à Philadelphie, jai joué sur des terrains rocailleux à partir de lâge de 12 ans. Cest de là que viennent mon attitude et ma force. Jai trop de fierté pour laisser ladversaire avoir raison de moi. Si je dois le faire, je vais commettre des fautes. Si jétais un défenseur, je serais comme Nevio (Pizzolitto), je me battrais à fond pour défendre chaque ballon.»
Et cette attitude, Antoniuk ladoptera encore une fois dimanche... même contre ses amis de Portland.
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