«Ce nest pas encore au même niveau que la rivalité avec Rochester ou Vancouver, mais cest sûr que les affronter à deux reprises en séries na fait quaugmenter le niveau dintensité entre les deux équipes, souligne lentraîneur-chef Nick De Santis. Les joueurs se connaissent de mieux en mieux, et ils sont de plus en plus combatifs parce que les deux équipes sont prêtes à tout faire pour gagner, plus quavant je pense.»
Même si les Sounders ont longtemps été la bête noire de lImpact — qui a une fiche à vie de 5-12-1 contre Seattle, dont 3-6-0 à Montréal — on ne pouvait dire quil y avait rivalité puisque les deux formations saffrontaient rarement. Mais depuis que les conférences de lEst et de lOuest ont disparu au profit dun format à une seule division, les affrontements se sont multipliés et les résultats ont été davantage équilibrés.
Cest ainsi que lImpact a remporté le deuxième championnat de son histoire, en 2004, en battant les Sounders en grande finale; puis lan dernier, Seattle a éliminé Montréal en demi-finale en route vers un troisième titre après ceux de 1995 et 1996.
«Ils ont trois championnats, ils sont dans la ligue depuis presquaussi longtemps que nous, cest une équipe qui a elle aussi connu du succès à travers les années, qui sattend à participer aux séries à chaque saison. Ils ont toujours une équipe solide, alors quand on se rencontre, cest une bataille entre équipes de premier ordre, cest toujours un bon match,» souligne le capitaine montréalais Mauro Biello.
Le ton a dailleurs monté dun cran le 15 juillet dernier à Seattle, lors dun match remporté 2-1 par lImpact. Il y a alors eu sept cartons jaunes, dont quatre aux joueurs des Sounders, ainsi quune expulsion de chaque côté. Et chose rare, les deux équipes ont atteint le cap des 20 fautes.
«Lorsque deux équipes de tête saffrontement, il y a toujours un peu plus dintensité, note le défenseur Nevio Pizzolitto. Cest toujours le cas dans les matchs impliquant Rochester, Vancouver et Seattle, parce que léquipe qui remporte ces matchs-là envoie un message au reste de la ligue à leffet quils viennent de battre une des meilleures formations du circuit. Alors ce sont des victoires qui ont une valeur ajoutée.»
Mais même si le niveau dintensité sur le terrain peut être élevé lors daffrontements Montréal-Seattle, il y a aussi une bonne dose de respect entre membres des deux organisations.
«Ils ont des joueurs que nous respectons beaucoup, comme Roger Levesque et Leighton OBrien, des joueurs de haut niveau qui sont avec le club depuis un bout de temps, qui ont le club à coeur et qui font la même chose à Seattle que nous essayons de faire ici à Montréal», souligne Pizzolitto.
«Je mentends bien avec lentraîneur de Seattle, Brian Schmetzer, comme avec tous les entraîneurs de la ligue dailleurs, souligne pour sa part De Santis. On se comprend entre entraîneurs parce quon a tous la même pression de devoir gagner. On sinforme de ce qui se passe dans la ligue, on saide, alors cest bien.»
Après le match contre les Sounders, les joueurs montréalais reprendront la route pour trois matchs, ce vendredi à Atlanta contre les Silverbacks (19h30), puis le week-end suivant à Virginia Beach contre les Mariners, vendredi le 4 août (19h30) et dimanche le 6 août (16h). En attendant le prochain match local, mercredi le 9 août... contre dautres grands rivaux, les Rhinos de Rochester.
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