SAN JOSÉ (Costa Rica) – Samedi soir, deux visages familiers sont apparus sur l’écran de télévision, à l’hôtel de l’Impact de Montréal.
L’entraîneur-chef Frank Klopas et le directeur technique Adam Braz venaient d’atterrir au Costa Rica qu’ils étaient au stade, à regarder un match. Et pas en touristes.
Klopas et Braz étaient au travail, à l’étude de l’équipe qu’ils affronteront ce mardi en demi-finale de la Ligue des champions de la CONCACAF, Alajuelense. Cette équipe, ils l’étudient depuis des semaines; ils ont analysé leurs différentes formations sans relâche.
Ce samedi, Alajuelense a perdu à Cartaginés par la marque de 3-1. La Liga n’a presque pas aligné de partants habituels, ce qui a donné à Klopas et Braz une idée de l’importance qu’ils accordent au match de mardi sans fournir d’indications tactiques précises. Malgré tout, l’aller-retour de 80 kilomètres a valu la peine, a assuré Klopas.
« Nous avons vu plusieurs de leurs matchs. Ils ont utilisé différentes formations. Mais pour moi, je pouvais soit rester à l’hôtel, soit aller voir un match, et je préfère la seconde option, a convenu Klopas, lundi. C’était bien. Je voulais surtout constater la mentalité de l’équipe et de la ligue. C’était bien de les voir jouer. Ils n’ont pas utilisé beaucoup de leurs partants, mais cela a confirmé certaines choses sur la mentalité de l’équipe et l’attitude qu’ils adoptent à chaque match. »
Pas de doute sur l’attitude à observer ce mardi : Alajuelense mettra toute la gomme dès que possible. Au dernier match de Ligue des champions d’Alajuelense à l’Estadio Alejandro Morera Soto, D.C. United tirait de l’arrière 3-1 après 30 minutes.
Qu’importe qui ils affrontent, Alajuelense « prendra le match à la gorge », a indiqué Klopas.
« C’est leur façon de jouer, a-t-il ajouté. Avec ce match qui arrive et le retard de 2-0, nous savons que ça n’y changera rien. Nous devons être prêts. Sur le plan de la mentalité et de l’approche, nous devons être prêts pour un départ canon. Nous devons être aussi intenses qu’eux. »
Et les Montréalais n’entendent pas se contenter de soutenir la pression de l’adversaire.
« Nous ne sommes pas du genre à nous replier, a martelé Klopas. Nous aurons l’occasion de presser et de faire monter le bloc pour profiter des occasions que nous aurons. »