Pendant la saison morte, Nick m’avait mentionné qu’il allait peut-être m’utiliser comme défenseur. Je lui avais dit que j’étais ouvert à ce changement car l’important pour moi c’est d’être sur le terrain. Mon but cette saison est de jouer davantage que l’an dernier. Je me suis entraîné beaucoup pendant la saison morte avec un entraîneur personnel qui se nomme Stacy Gough. Il est reconnu dans ma région, car il entraîne aussi des joueurs de la Ligue nationale de hockey. Maintenant que je joue plus, j’aimerais évidemment demeurer dans l’alignement, mais pour ce faire, je dois être constant, ce qui signifie éviter de faire des erreurs, jouer simple et ne pas perdre de ballon au profit de l’adversaire.
« J’aimerais évidemment demeurer dans l’alignement, mais pour ce faire, je dois être constant. »
Tu as tout de même des aptitudes offensives, ayant marqué 10 buts lors de ta carrière collégiale?
Oui, mais j’ai toujours été un joueur plus défensif. Lors des mes quatre saisons avec l’Université du Rhode Island, j’étais surtout reconnu pour bien défendre au milieu du terrain et bien distribuer le ballon. Par contre, lors des mes débuts au soccer mineur, j’étais souvent parmi les meilleurs buteurs de mon équipe. Cela a bien changé! C’est sûr que c’est quelque chose que j’aimerais améliorer avec le temps.
Tu as été le choix de première ronde de l’Impact, lors du repêchage collégial américain de la USL, en 2006. As-tu été surpris de te retrouver avec l’Impact?
Oui et non, car après ma carrière collégiale, je voulais continuer à jouer, alors j’ai engagé un agent pour m’aider à signer un contrat professionnel. Mon agent connaissait Peter (Pinizzotto), alors il lui a parlé de moi. Par contre, l’Universté du Rhode Island n’est pas une grande école aux États-Unis, alors j’ai été surpris d’être sélectionné. Je n’étais pas certain non plus des chances que j’avais de faire l’équipe suite à ce repêchage. Finalement, cela m’a permis de faire un essai de trois semaines avec l’équipe et de décrocher un contrat de deux ans.
Penses-tu jouer encore plusieurs saisons avec l’Impact? Quel est ton objectif de carrière?
C’est sûr que je prends toujours une saison à la fois parce que l’on ne sait jamais ce qui nous attend. Je suis heureux présentement avec l’Impact. Comme tous les joueurs professionnels, j’aimerais jouer à un niveau supérieur, comme par exemple participer à certains championnats en Europe. Mais pour le moment, je suis content de jouer à Montréal car c’est probablement le meilleur endroit pour jouer au Canada.
Tu as tout de même déjà eu la chance de jouer en France avant l’âge de 20 ans. Comment tu expliques ton cheminement?
C’est vrai que j’ai eu une chance unique de jouer en France. Puisque ma mère est Française, je possède aussi la citoyenneté de ce pays, ce qui m’a permis de jouer là-bas sans le statut d’étranger. À l’âge de 18 ans, j’ai joué avec le Racing Club de Paris, en troisième division, puis ensuite avec le Tourcoing FC, en deuxième division semi-professionnelle. Par la suite, j’ai décidé de revenir en Amérique du Nord et j’ai accepté une bourse d’études américaine.
Comme plusieurs joueurs de hockey, on dit que tu es un grand amateur de golf?
Oui, si je pouvais, je jouerais tous les jours! Quand j’étais plus jeune -entre 13 et 18 ans- je jouais au moins quatre fois par semaine au club de golf de Welland, près de la maison. Puisque je n’avais pas encore 18 ans, le coût de mon abonnement de saison était réduit. Je joue encore quelques fois, mais ça me manque beaucoup. J’aimerais jouer plus. C’est un si beau sport.
Semble-t-il que tu as aussi une grande passion pour les animaux?
J’ai toujours adoré les animaux. Tous les lundis en après-midi, je fais du bénévolat pour la SPCA et je vais promener des chiens. J’ai un chien boxer à la maison, en Ontario, mais il reste là-bas parce que je ne peux pas m’en occuper pendant la saison. Au collège, mon premier choix était d’étudier en sciences et en gestion de l’environnement parce que ce qui m’intéresse vraiment, c’est la protection des animaux et de leur habitat. Après ma carrière de joueur, j’aimerais beaucoup faire de la recherche environmentale pour les animaux.
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