À cette même date l’an dernier, l’Impact avait deux gardiens de 35 ans au sein de son effectif, alors il y avait beaucoup d’expérience entre les poteaux au début du camp.
Cette année au camp, Troy Perkins est le doyen devant le filet à seulement 31 ans, en compagnie d’Evan Bush (26), Brad Stuver (21), repêché au SuperDraft, et le produit de l’Académie Maxime Crépeau (18).
Perkins sait que son rôle de leader sera important cette saison, surtout auprès de ses jeunes acolytes.
« Je ne suis pas aussi vieux qu’Alessandro Nesta, alors je suis correct. Il est le grand vétéran de l’équipe, dit Perkins, à la blague. Sérieusement, c’est bien d’être considéré comme un leader. Mon travail est de m’assurer que les jeunes gardiens se présentent pour travailler tous les jours à l’entraînement. Si on prend ça un peu à la légère, cela peut nous rattraper rapidement alors c’est important de demeurer concentrés. »
Une nouvelle philosophie
Perkins croit que l’effectif est doté de plusieurs solides leaders, en commençant par l’entraîneur-chef Marco Schällibaum.
« C'est bien d'être considéré comme un leader »
« Sa philosophie est bien différente, a noté l’ancien gardien de l’équipe nationale des États-Unis. On doit bâtir et grandir autour de cette nouvelle philosophie. »
Un nouveau système de jeu et une nouvelle direction est donc instaurée au camp d’entraînement. Perkins estime que son expérience peut donc permettre un meilleur équilibre au sein de l’équipe pour connaître du succès.
« Nous voulons bâtir le jeu à partir de l’arrière et jouer de façon dynamique. Nous devons être confortables à jouer rapidement et être conscients du danger si on garde possession du ballon trop longtemps. »
Pendant le camp, cette nouvelle philosophie n’est pas son seul apprentissage.
« Je croyais que les hivers à Oslo, en Norvège, étaient les pires que j’allais connaître, dit-il en grimaçant. Maintenant, mon fils me réveille en disant qu’il y a de la neige dans sa chambre en parlant de la condensation dans les fenêtres. »