Comme tous les Belges, Laurent Ciman a été atteint droit au cœur, mardi matin, lorsque des attentats terroristes ont frappé la capitale, Bruxelles.
C’est donc un Ciman ému qui a rencontré les médias, mercredi, après l’entraînement de l’Impact. Heureusement, aucun de ses proches n’a été blessé à l’aéroport ou dans le métro de Bruxelles, où les attaques ont fait 31 morts et 270 blessés, selon les plus récents bilans.
« Tout le monde était touché par ce qui s’est passé à Paris [le 13 novembre 2015], et en Belgique, c’est pareil, a indiqué Ciman. Il n’y a pas de mots pour définir ce désastre. Les autorités belges vont faire ce qu’il faut pour venir en aide aux victimes et pour résoudre l’affaire. J’ai eu mes parents au téléphone. Ils n’osent pas bouger de la maison. Même chose pour les amis. C’est vraiment chaotique. »
Ciman aurait lui-même pu être sur place s’il avait été sélectionné pour le match amical prévu à Bruxelles entre la Belgique et le Portugal, mardi prochain. La rencontre aura finalement lieu à Leiria, au Portugal.
Même s’il s’est entraîné avec ses coéquipiers mardi et mercredi, Ciman a affirmé ne pas vraiment avoir la tête au soccer. Le choc de toute attaque est bien réel, mais dès que les premiers liens entre les attentats de Paris et la banlieue bruxelloise se sont révélés, a-t-il ajouté, les Belges se disaient bien que leur pays ferait partie des prochaines cibles.
« Après, tu en parles, les jours passent et tu ne te poses pas toujours la question non plus, a souligné Ciman. Les gens ont continué à vivre. Malheureusement, je crois que la plupart des gens s’en doutaient.
« Il faut se mobiliser, essayer de trouver les coupables et les arrêter, car je crois que ç’a assez duré. »