Impact Média tient à vous procurer le plus d’informations possible sur votre club. Les joueurs sur le terrain revêtent une importance cruciale. Mais le club, c’est aussi tout un groupe de femmes et d’hommes passionnés qui couvrent tous les aspects de l’organisation. Nous vous présentons ici quelques-uns de ces « joueurs de l’ombre ».
Samedi, le Stade Saputo est revenu à la vie. Et cette renaissance, elle s’est amorcée au Centre Nutrilait.
Situé à l’angle de la rue Notre-Dame Est et de l’avenue Letourneux, le centre d’entraînement de l’Impact de Montréal n’arrête jamais vraiment de grouiller. Jour après jour, toute l’année, que l’équipe première soit sur place ou non, l’équipe menée par le responsable des opérations du Centre Nutrilait, Pierre Robert, travaille d’arrache-pied pour que les lieux demeurent à la hauteur – d’autant plus lorsque la neige recouvre encore les terrains.
Dès janvier, avant le retour des joueurs de toutes les catégories d’âge vers la fin février, les premiers travaux d’entretien de l’année commencent. Un coup de peinture par-ci, la pose d’une tablette par-là; rien de bien sorcier, mais de petits gestes qui comptent pour l’état général des lieux.
« Un centre qui accueille une équipe professionnelle en plus de 200 jeunes, ça brasse, souligne Pierre Robert. Les petits dommages sont inévitables, et on doit rafraîchir certains murs, par exemple. On profite de ces mois d’hiver pour redonner une beauté intérieure au Centre. »
Une fois la présaison entamée, le personnel a pour objectif de faire du Centre Nutrilait un deuxième chez-soi pour les joueurs, qui doivent s’y sentir parfaitement à l’aise. Toute la saison, Pierre Robert se présente au travail vers 6h30 ou 7h pour faire sa première tournée de propreté et prendre connaissance des remarques du préposé à la sécurité nocturne, si quelque incident que ce soit s’est produit. Dès 7h, les autres membres du personnel, du chef cuisinier aux préposés à l’entretien qui doivent laver plus de 12 000 pieds carrés de plancher chaque jour, commencent à affluer au Centre.
Tout ce beau monde met la main à la pâte pour que tout soit fonctionnel au Centre, et ce, sans sortir les joueurs de leur bulle. Et cela vaut tant pour l’intérieur du Centre que pour les quatre terrains extérieurs – deux naturels, deux synthétiques.
L’équipe sur place travaille en étroite collaboration avec le service des Terrains sportifs pour préserver leur état et leur disponibilité. Au printemps, Pierre Robert vit « le nez sur le thermomètre ». Cette saison, par exemple, il a fallu souffler la neige pour libérer les terrains synthétiques dès que la météo le permettait – en pleine nuit, parfois –, car les disponibilités du Stade olympique étaient restreintes par moments.
Cette semaine, enfin, la toile qui recouvrait les terrains de pelouse naturelle a pu être retirée. L’intention demeure toujours de reproduire les conditions du terrain du Stade Saputo, de sorte que les automatismes acquis en bordure du fleuve Saint-Laurent ne soient aucunement perdus. (Le Centre Nutrilait a d’ailleurs son renard, comme le Stade Saputo, ce qui ajoute à la familiarité des lieux.)
« Les joueurs et tous les membres du personnel sont extrêmement gentils, très respectueux de notre travail, souligne le responsable des opérations. Nous voulons rendre les installations belles et fonctionnelles, pour qu’ils se sentent comme chez eux. Ce sont des professionnels, mais tous prennent le temps de nous dire bonjour. Nous respectons leur bulle; lorsque l’on vient nous parler, tout se passe cordialement. »
Et ce travail ne se limite pas qu’aux installations de l’équipe première. Le Centre Nutrilait comprend des bureaux, une salle de conférence, un auditorium, des salles de classe et des vestiaires – il s’agit aussi du domicile de l’Académie de l’Impact et de ses écoles de soccer – qui exigent tous une forme d’entretien ou de préparation au quotidien. La tâche s’alourdit lorsqu’un tournoi, par exemple l’International U14, présenté par la Fédération des producteurs d’œufs du Québec, a lieu au Centre Nutrilait – plus de 300 spectateurs ont assisté à certains d’entre eux. Il n’est alors pas rare qu’une journée entraîne sept nettoyages de vestiaire, en plus de l’entretien extérieur des lieux.
« Nous aimons le sport professionnel, martèle Pierre Robert. Nous aimons cette ambiance, les défis, l’adrénaline que ça procure. Je suis ici depuis le jour 1 du Centre. Nous ne lésinons pas sur l’entretien, car nous voulons le préserver. Nous en sommes fiers, et je suis fier du travail remarquable de tout mon groupe. Le Centre, c’est avant tout une affaire d’équipe. »
