Le retour des joueurs et des entraîneurs de l’Académie de l’Impact se fait au mois d’août. Rentrée est souvent synonyme de tests pour les jeunes joueurs qui recommencent l’entraînement à l’Académie.
Marie-Christine Pelletier, thérapeute du sport de l’Académie en profite pour faire passer des tests de commotion et de mouvement afin d’obtenir des références sur les joueurs des différentes équipes et faire de la prévention quant aux blessures. Elle se concentre sur trois tests spécifiques de son côté.
« Le SCAT (Sport Concussion Assessment Tool) est un test de commotion qui prend moins de 10 minutes à faire et qui est accepté par la plupart des grosses fédérations sportives internationales, explique Marie-Christine Pelletier. Nous faisons faire ça en début de saison pour avoir une référence par rapport aux joueurs si jamais ils subissent des commotions. Certains joueurs peuvent tenter de retourner au jeu en prétendant ne pas avoir de symptômes de commotion, mais ces tests nous permettent de juger s’ils sont vraiment prêts ou non. C’est obligatoire pour tout le monde et nous le faisons à chaque rentrée. »
La USSDA (U.S. Soccer Development Academy), ligue dans laquelle évolue les équipes U16 et U18 de l’Impact, demande elle aussi aux équipes de faire passer un test de commotion. Il s’agit du test ImPACT, qui se fait par ordinateur.
« Ce test mesure le temps de réaction, la mémoire et la concentration, a ajouté la thérapeute du sport. Il faut préciser que c’est pour trouver une référence par rapport au joueur. Ce n’est pas tout le monde qui a le même niveau de mémoire ou de concentration, mais le but est d’évaluer ce qui est normal pour chaque joueur. »
De cette façon, les thérapeutes et les entraîneurs peuvent s’assurer que le joueur est revenu à son niveau normal avant d’effectuer un retour au jeu.
Le dernier test est le FMS (Functionnal Mouvement Screen).
« Il s’agit d’une série de 7 tests qui nous aident à cibler les asymétries dans les mouvements fondamentaux, a ajouté Marie-Christine Pelletier. Lorsque nous voyons des asymétries, ça peut signifier jusqu’à 3.5 fois plus de risques de blessures. Nous regardons les pointages de tous les joueurs et les classons ensuite en catégories. Nous avons des stratégies de corrections pour les groupes plus faibles et en bas d’un certain niveau, le joueur n’est pas autorisé à pratiquer jusqu’à ce qu’il ait la note de passage. »
Après une pause de quatre à cinq semaines, les risques de blessures sont plus élevés, il est donc important d’utiliser ces tests afin d’évaluer la forme de chacun. Thérapeutes, préparateurs physiques et entraîneurs travaillent ensembles afin de prévenir autant que possible les risques de blessures.