Le Canada se prépare à recevoir l’équipe féminine d’Angleterre pour le match de quart de finale de la Coupe du Monde Féminine 2015 de la FIFA.
Jack Stern, entraîneur des gardiens de but à l’Académie de l’Impact en a profité pour rencontrer Lee Kendall, entraîneur des gardiennes pour l’équipe nationale féminine de l’Angleterre, alors que l’équipe jouait un match de groupe à Montréal contre la Colombie le 17 juin dernier.
« C’est important pour moi de rencontrer les autres entraîneurs de gardiens, a dit Jack Stern. Nous partageons des idées et comprenons ce que représente la grande famille des gardiens de but. Je ne pouvais pas manquer ma chance de rencontrer quelqu’un comme Lee Kendall afin d’échanger nos idées. »
Tout au long de la soirée, les deux entraîneurs ont discuté de la différence entre entraîner des gardiens pour une académie ou un club par rapport à être entraîneur de gardiens pour une sélection nationale.
Alors que le premier se concentre plus sur le développement des gardiens et sur la performance sur une saison complète, le deuxième doit faire face à une série de matchs spécifiques et préparer ses gardiens pour quelques matchs précis.
« Le travail que tu fais avec les gardiens ne change pas beaucoup, a expliqué Stern. Il y a différentes approches au niveau international ou pour un club. Mais la base reste la même. »
Stern a été attentif pendant cette Coupe du Monde féminine et a surveillé le niveau de jeu des gardiennes dans ce tournoi.
« J’ai vu une énorme amélioration du football féminin. Il y a 5-10 ans, je me rappelle avoir regardé des matchs et avoir été déçu du niveau des gardiennes de but. Mais ça s’est beaucoup amélioré. Il n’y a pas vraiment de différence au niveau technique. Les hommes et les femmes peuvent progresser de la même façon. C’est seulement au niveau physique où ce sera plus difficile pour les femmes, ce qui est normal. Mais dans cette Coupe du Monde, j’ai été agréablement surpris du niveau. »
