Marco Di Vaio suspendu pour les trois premiers matchs en 2014, l’attaquant Andrew Wenger a saisi l’occasion de repartir à zéro après une saison difficile.
Auteur de quatre buts – dont trois comme partant – en 823 minutes à son année recrue, Wenger n’a fait trembler les filets qu’une seule fois en 853 minutes en 2013 alors que Di Vaio était candidat au Soulier d’or Budweiser.
Cependant, dans la défaite de samedi à Dallas, Wenger a égalé sa production de 2013 à l’aide d’un brillant coup de tête. Et le monde n’a pas que vu Wenger marquer; il l’a également vu, pour une rare fois, mener l’attaque de l’Impact en solo.
« Il s’est servi de sa puissance, et son jeu dos au but était excellent, a indiqué l’entraîneur-chef Frank Klopas, samedi soir. Il s’est rendu dans la surface, il était très menaçant et il a marqué un but formidable. Quel centre de Felipe, et quels mouvements dans la surface! J’étais très heureux pour lui, mais par-dessus tout, il y a mis l’effort. »
Et malgré la guigne de la deuxième année, il fallait s’y attendre. En 2012, avant l’arrivée de Di Vaio et dans les matchs qui avaient suivi le passage libérateur au 4-2-3-1, Wenger avait offert le meilleur de lui-même à l’Impact, qui avait notamment marqué sur d’excellents jeux collectifs contre le Colorado et contre Seattle.
Samedi soir, Wenger semblait particulièrement heureux de la façon dont il avait alimenté ses coéquipiers en l’absence de Di Vaio.
« Marco est un joueur formidable, un gros morceau de notre attaque, et plusieurs gars ont pris le relais ce soir pour créer des occasions, a souligné Wenger. Si nous continuons à jouer ainsi tout au long de la saison, nous serons redoutables. »
Questionné sur sa confiance et sur les possibilités qu’il parte sur une lancée, Wenger a répliqué qu’il aurait plus de choses à dire le week-end suivant. Wenger a suivi sa remarque d’un rire, mais sa volonté de demeurer constant est bien sérieuse. Il aura probablement la chance de s’attaquer à cet objectif ce samedi, à Houston.
« C’est toujours bien de marqueur, parce qu’au cours d’une saison, tu veux toujours aligner les victoires, a indiqué Wenger. C’est ce qui t’amène en séries. Pour un marquer, un attaquant, un beau début de saison, c’est aligner les buts. »
Olivier Tremblay est journaliste attitré à la couverture de l'Impact pour MLSsoccer.com
