MONTRÉAL – L’Impact tient enfin son numéro 10.
Après des mois de spéculation nerveuse, les partisans de l’Impact peuvent enfin souffler. Non, Ignacio Piatti ne restera pas à long terme à San Lorenzo, et il ne quittera pas ce club pour le Brésil, l’Italie, l’Espagne ou le Mexique. Il quitte son Argentine natale pour un contrat à long terme de Joueur désigné avec la MLS et l’Impact de Montréal, a confirmé le club ce mercredi.
« Il a 29 ans. Il est dans une période importante de sa carrière. L’avoir ici à Montréal, c’est très excitant », a indiqué le directeur sportif de l’Impact, Nick De Santis.
De Santis a reconnu qu’il n’avait jamais courtisé un joueur aussi longtemps – pas même Marco Di Vaio. On comprend mieux pourquoi en examinant les particularités de l’entente.
L’Impact laissera Piatti terminer l’épopée de San Lorenzo en Copa Libertadores. Si l’équipe devait se qualifier pour la finale, elle jouerait le match retour le 13 août. La seconde période d’enregistrement se termine le 6 août. L’Impact aurait donc besoin d’une permission spéciale de la FIFA pour inscrire Piatti à son alignement après cette date.
« Quand il nous a parlé de ça, c’est sûr que pour nous aussi, si j’avais un joueur important dans mon équipe et qu’on était en demi-finale de la Champions League, j’espérerais qu’il ne partirait pas. Il fallait comprendre. C’est dommage qu’on ne puisse pas l’avoir dès le 7-8 juillet, mais on comprend sa situation et, à la fin, c’est quand même une compétition très importante pour lui et pour nous aussi, parce que ce sont quand même des matchs importants avec de la très bonne qualité. »
De Santis a indiqué que l’Impact sera protégé en cas de blessure à Piatti, enfin embauché ce mardi après un premier échec la saison dernière. Piatti, selon De Santis, est un milieu offensif qui met les défenses adverses sur les talons.
Mais Piatti, a précisé De Santis, n’est pas la solution miracle qui réglera tous les problèmes de l’Impact, actuellement neuvième dans l’Est. De Santis n’a toutefois pas de raison de croire qu’il lui sera difficile de s’adapter à la métropole.
« Dès la première fois que je l’ai rencontré, je voyais qu’il y avait vraiment une intention de venir ici à Montréal et dans la MLS », a soutenu De Santis.
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