Le dernier match compétitif que l’Impact avait joué à Rochester avait été disputé le 14 août 2010. Maintenant que le club a une équipe en USL, le Bleu-blanc-noir était de retour en terrain hostile, cinq ans plus tard.
Le FC Montréal jouait samedi son premier match au Sahlen’s Stadium, depuis son le retour du club en USL. Malgré la défaite de 1-0, l’expérience a été enrichissante.
« Personnellement, jouer ici a représenté beaucoup, a expliqué l’entraîneur-adjoint du FC Montréal Simon Gatti. J’ai joué entre huit et 10 matchs dans ce stade. En revenant ici, je me rappelle des matchs et de la rivalité que nous avions à l’époque. »
Lors des années de l’Impact en seconde division, les matchs à Rochester étaient surlignés sur le calendrier des joueurs, mais aussi sur celui des partisans. Les plus fervents s’assuraient de faire le voyage pour être derrière leur équipe. Pour s’y rendre, l’équipe voyageait en autobus et cette route, les joueurs la connaissait par cœur.
« C’est la même route que l’on prenait dans le temps, a dit Gatti. Nous allions à Rochester en sachant que les partisans des Rhinos allaient tenter de nous intimider. Nous savions qu’on était à Rochester dès qu’on sortait du tunnel et que les supporters locaux nous lançaient des insultes parce que nous venions de Montréal. »
Aujourd’hui, la rivalité n’est plus la même. Certains partisans continuent de la faire vivre, des deux côtés de la frontière, mais lors de la visite du FC Montréal, l’ambiance était différente.
Lorsque l’Impact est passé en NASL et ensuite en MLS, les deux équipes ont arrêté de s’affronter en matchs officiels. Rochester, de son côté, a continué d’affronter des équipes de la USL, solidifiant des rivalités avec d’autres équipes de cette ligue.
Toutefois, le retour du club en USL par l’entremise du FC Montréal pourrait faire revivre à nouveau cette rivalité. Les équipes se sont affrontées trois fois déjà et un quatrième match aura lieu le 8 juillet, de nouveau, au Sahlen’s Stadium.
Malgré la tempête annoncée, quelques irréductibles partisans montréalais avaient fait le voyage le week-end dernier pour soutenir leur club. Même si les acteurs sur le terrain sont différents, on ne peut pas oublier l’histoire.
