MONTRÉAL – Les rapports des blessures fournis par les clubs peuvent parfois être trompeurs.
Aucun joueur ne figurait sur le plus récent rapport de l’Impact, soumis le 9 mai. Le milieu de terrain et joueur désigné Hernan Bernardello, de même que l’ailier Sanna Nyassi n’y étaient pas, et ils ont logiquement joué leur premier match en cinq et neuf semaines respectivement. (Les arrières centraux Adrian Lopez et Nelson Rivas n’y étaient pas non plus, mais ils se limitent à l’entraînement.)
Mais s’il est vrai que l’attaquant et joueur désigné Marco Di Vaio et l’arrière central Matteo Ferrari ne figuraient pas au rapport des blessures, les deux vétérans ont raté la défaite de 3-0 de l’Impact contre Sporting Kansas City, samedi. Dans les deux cas, la décision a été prise le jour du match : Ferrari en raison d’un problème au mollet et Di Vaio en raison d’une raideur aux muscles ischio-jambiers, ce qui aurait probablement restreint sa contribution dans le jeu de contre-attaque montréalais contre Sporting KC.
« Je ne sais pas si c’est le gazon artificiel sur lequel nous avons joué ou autre chose, mais leur situation est réévaluée quotidiennement, a indiqué l’entraîneur-chef Frank Klopas dans sa conférence de presse d’après-match. Mais aujourd’hui [samedi], ils n’étaient pas prêts à jouer. »
Les Montréalais en ont toutefois presque fini avec les surfaces artificielles cette saison. Ils ont commencé à s’entraîner sur la pelouse du Complexe sportif Claude-Robillard vendredi dernier.
Sans les défenseurs Eric Miller (blessé) et Hassoun Camara (suspendu), Klopas s’est tourné vers la jeunesse samedi. Malgré la dure défaite, Klopas a salué le travail de Wandrille Lefèvre, Karl W. Ouimette et Maxim Tissot, trois joueurs de l’Académie qui formaient le quatuor défensif montréalais en compagnie de Jeb Brovsky, plus expérimenté en MLS.
« C’est [frustrant de se passer de joueurs clés], mais je crois qu’avec tous nos matchs et déplacements au cours de l’année, il faut pouvoir faire appel à toute l’équipe, a souligné Klopas. On peut voir du positif lorsqu’on voit trois jeunes avec un avenir prometteur. On peut jouir d’une continuité lorsqu’on bâtit une équipe avec des gars comme ça, qu’on peut avoir pour 10, 12 ans. »
Olivier Tremblay est journaliste attitré à la couverture de l'Impact pour MLSsoccer.com