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Richard Legendre croit que la population pourrait bien profiter d'un Stade olympique revampé

Record crowd Olympic Stadium Home Opener

MONTRÉAL – Le toit du Stade olympique relève – à défaut de se rétracter – de la compétence provinciale. Ce qui tombe bien, puisque les Québécois éliront un nouveau gouvernement provincial le 7 avril.


En entretien téléphonique avec MLSsoccer.com, mardi, le vice-président exécutif de l’Impact de Montréal, Richard Legendre, a reconnu que le toit, qui a entraîné la remise de l’ouverture locale de l’équipe de samedi à dimanche en raison de prévisions météorologiques au-dessus du nouveau seuil de 3 cm de chute de neige, ne sera pas un enjeu électoral. Mais, prévient-il, le prochain gouvernement devra se pencher sur cet urgent dossier en début de mandat.


« Ce qu’on peut changer, ce sont les six mois pendant lesquels il ne sert pas, a indiqué Legendre à MLSsoccer.com. Et je crois profondément qu’avec un Stade qui sert 12 mois par année et qui est revampé un peu, nous pourrions être surpris du nombre d’événements qu’on voudra y tenir. On ne pourra jamais autofinancer les coûts additionnels, mais il y aura plus de revenus qu’il y en a actuellement. »


Pour les contribuables, le Stade demeure toutefois un sujet délicat, puisque leur argent a été dépensé en si grande quantité sur le Stade que des voix suggèrent encore aujourd’hui de le démolir.


« S’il avait coûté cher et qu’il servait beaucoup, 12 mois par année, la population serait beaucoup plus contente de son stade », a avancé Legendre.


L’Impact a fait un pas dans cette direction en janvier 2009, lorsqu’il a proposé de jouer son match de quart de finale de la Ligue des champions de la CONCACAF au Stade olympique. L’effondrement partiel du toit permanent nouvellement installé en raison du poids de la neige, en janvier 2009, avait forcé la fermeture du Stade de la fin novembre au début avril.


Le club a pu négocier une modification au protocole, qui est jusqu’à tout récemment demeuré le même : s’il y avait chute de neige, le match serait remis.


« Les gens ne nous croyaient pas quand nous leur disions que nous n’avions pas de plan B, s’est rappelé Legendre. C’était vrai. Le seul plan B – à mon humble avis, ce n’en était pas un –, c’était de jouer à Toronto. Pour vrai. »


Certains partisans croient encore que ce plan B devrait être de jouer au Stade Saputo, mais Legendre écarte l’idée. Le chauffage souterrain n’est actuellement pas dans les plans, et Legendre soutient que le club cherche des solutions visant principalement à s’assurer que l’Impact puisse jouer à l’extérieur dès avril.


Mais si la pelouse gelée pose un problème, les gradins enneigés en posent un autre.


« Nous cherchons des solutions aussi pour les gradins, et ce n’est pas qu’une question de confort, a précisé Legendre. Les gens se disent qu’ils s’habilleront chaudement et qu’ils iront, nous le voulons bien, mais au mois de mars, c’est une question de sécurité et de l’effet du froid sur les sièges [fissures et cassures]. »


Olivier Tremblay est journaliste attitré à la couverture de l'Impact pour MLSsoccer.com